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Pourquoi avons-nous quitté l'Awami Workers Party ? Quelques leçons à tirer

par Farooq Tariq
Awami workers party

Pourquoi avons-nous quitté l'Awami Workers Party (AWP) ? Nos partisans et nos amis nous posent sans arrêt cette question. Quand nous avons quitté l'AWP (Awami Workers Party, Parti populaire des travailleurs) fin août 2019, nous n'avons pas expliqué pourquoi. Nous voulions instaurer une bonne et saine tradition, celle de quitter un parti sans lancer d'accusations, afin d'éviter une ambiance de confrontation qui aurait pu émerger après notre départ. Nous voulions promouvoir un mode de débat sain pour l'avenir.

Néanmoins notre départ n'allait pas sans l'existence de sérieuses différences au sein de la direction centrale en matière de programme et de stratégie ou encore d'actions à mener pour construire la base de masse du parti.

L'un des hauts dirigeants de l'AWP me l'a confié à plusieurs reprises : " L'AWP est devenu le cimetière des partis et groupes de gauche ». C'est exactement cette atmosphère empoisonnée qui existait au moment de notre départ. La vérité est que nous sommes parti·es après avoir épuisé toutes les voies possibles pour changer les perspectives des dirigeants.

C'était une décision difficile que celle de quitter un parti à la construction duquel nous avions consacré nos meilleurs efforts pendant sept ans. Mais la vérité est que plus de 80 % de notre temps était consacré à des conflits internes, avec des disputes, des accusations et des contre-accusations. Ce gaspillage de temps et d'énergie dégonflait l'état d'esprit révolutionnaire nécessaire à la construction d'un authentique parti marxiste au Pakistan.

Presque chaque réunion du Comité fédéral ou du Comité exécutif était consacrée non pas à développer des perspectives et des stratégies pour la construction du parti, mais à essayer de résoudre les divergences à travers des compromis. Plutôt que d'accepter la réalité - à savoir qu'il y avait des tendances et des stratégies différentes sur la construction du parti -, on constituait des commissions pour trier les divergences. En plus, l'idée dominante était que les divergences internes ne devaient pas être rendues publiques.

 

Le début des problèmes

En novembre 2012, trois organisations de gauche ont fusionné pour fonder l'Awami Workers Party. À la différence des deux autres organisations, le Parti du Travail du Pakistan (LPP) n'a pas insisté pour qu'une partie de son nom soit présente dans la construction du nom du nouveau parti. Comme cet élément était important à la fois pour le Parti Awami et le Workers Party (WPP, Parti des travailleurs), le nouveau nom a été : Awami Workers Party.

Avant la conférence de fondation de l'AWP, en novembre 2012, les 10 et 11 novembre, le LPP a voté sa dissolution afin de fusionner au sein du nouveau parti. À cette époque, plusieurs membres du LPP s'opposaient à la fusion et n'ont pas rejoint l'AWP. Leur argument était que les directions des deux autres partis ne faciliteraient pas ce qui était nécessaire : le développement d'une direction jeune et énergique.

Le processus de fusion n'a pas pris plus de 6 mois. Alors que des commissions de fusion des 3 partis se sont réunies à plusieurs reprises, il n'y eut pas de réunions communes entre les militant·es des différentes organisations avant la fusion.

Pourquoi cette hâte ? On connaissait alors une situation politique tendue. Le fondamentalisme était en hausse et la gauche se sentait isolée. C'était un effort défensif pour maintenir la gauche en vie.

Cependant, c'était comme un mariage arrangé : les parents se sont rencontrés, mais ceux qui devaient se marier n'ont développé qu'un goût superficiel pour l'autre. Ils n'ont pas testé les problèmes auxquels un couple est confronté. En ce sens, la fusion était un pari politique.

 

Une histoire de fusion

L'une des composantes de l'AWP, le Parti des Travailleurs du Pakistan (WPP), avait déjà mis en œuvre des fusions, à la fois avec succès et sans succès.

Bien que ce parti ait eu les dirigeants les plus connus de la gauche pakistanaise, il n'avait aucune base significative dans aucune région du pays. La plupart des militant·es étaient imprégnés d'une perspective prosoviétique.

Depuis l'effondrement de l'Union soviétique, ils avaient subi une série de fusions. En 1972, ils constituaient le Parti socialiste pakistanais, puis au cours des années ils sont devenus le Parti des travailleurs, le Parti Awami Jamhori, le Parti national des travailleurs et, finalement, le Parti des travailleurs du Pakistan. En fait, on pourrait dire que leur marque de fabrique était leur capacité à fusionner et à changer de nom.

La troisième composante, l'Awami Party, était un nouveau parti qui résultait de la fusion de deux partis, juste un an auparavant. L'Awami Party incluait aussi d'anciens membres ou sympathisants des partis communiste et maoïste.

 

La participation aux élections générales

Quelques mois plus tard, il y a eu un premier débat sérieux à propos de la participation aux élections générales de 2013.

Depuis qu'il existe, le Parti des Travailleurs (WPP) ne s'était jamais sérieusement présenté à une élection générale. Il a présenté un ou deux candidats aux élections de 1988, 1990, 1993, 1997 et 2002 puis a boycotté l'élection générale de 2008.

En 2013, les dirigeants de l'AWP qui venaient de l'ancien Parti des Travailleurs (WPP) voulaient des critères stricts pour présenter des candidats. Leur argument était que nous n'étions pas prêts pour les élections générales. Néanmoins, ceux qui venaient du LPP ou de l'AP voulaient un plus grand nombre de candidats. Le résultat de cette divergence fait que lorsque les élections sont arrivées, ce sont les militants issus du LPP ou de l'AP qui étaient prêts à être candidats au nom de l'AWP. Les dirigeants issus du WPP étaient hors course. Et si les candidats de l'AWP n'ont pas gagné, beaucoup ont obtenu des résultats électoraux significatifs dans certaines circonscriptions. C'était un point de départ.

Mais, après les élections et en lien avec ce conflit, des militant·es ont quitté l'AWP, dont le vice-président au niveau fédéral et le président de l'AWP pour la région du Punjab. Beaucoup venaient de l'ex Awami Party ; ils ont rejoint le Parti national.

 

Avant le premier congrès

Après l'annonce de la convocation du premier congrès de l'AWP pour septembre 2014 et alors que se déroulaient les congrès locaux au niveau des districts et des provinces, les militant·es venus du Parti des Travailleurs ont manœuvré pour prendre le contrôle du parti. Le « contrôle du parti » semblait être leur première priorité.

Après le congrès, il était évident que les militant·es qui venaient du LPP ont été exclus dans plusieurs districts par un effort conscient de camarades venus du WPP.

Il semble que la stratégie de l'ex WPP était de construire son propre groupe à travers des fusions. Ils n'ont jamais démantelé leur structure interne. Avant les réunions de l'AWP, ils tenaient des réunions secrètes où n'étaient invités que des membres choisis de leur groupe ou des gens qui étaient sur le point de les rejoindre. Le résultat se manifestait souvent lors des réunions de l'AWP où leurs porte-parole développaient la stratégie qui était ensuite illustrée par les autres, intervenant à la façon de perroquets.

 

Des illusions sur le développement du capitalisme

Il n'y avait pas seulement des divergences organisationnelles mais aussi de profondes divergences politiques qui ont émergé lors des confrontations internes sur les sujets du capitalisme et du Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC).

La majorité de la direction de l'AWP considérait le CPEC comme une opportunité de développement du capitalisme au Pakistan à travers la " Chine communiste ». Comme nous nous sommes opposés à cette illusion, cela s'est traduit par une résolution confuse de compromis sur le CPEC, résolution qui ne manifestait ni soutien ni opposition au CPEC.

L'un des aspects les plus négatifs de l'ancien WPP était la manière dont ils cherchaient à apaiser l'establishment en ne soutenant pas les mouvements et les initiatives qui mettent en lumière la nature du capitalisme, son utilisation des rapports féodaux et la militarisation de la société. En substance, ils sont à la recherche d'un capitalisme régulé, un capitalisme à visage humain. Une forme de capitalisme qui garantirait les droits des ouvriers et des paysans.

La question nationale est un autre sujet où il y avait de profondes divergences politiques sur la manière de résoudre cette question et d'apporter son soutien au combat national des nationalités opprimées. L'une des principales caractéristiques de l'ancien LPP était son soutien orienté vers l'action politique, depuis le Pendjab, au combat national pour une répartition équitable des ressources de l'État et des droits. C'était un point manquant des années AWP.

Quand l'opération militaire Zarb Azab a été lancée en juin 2014, sur les 43 membres du comité fédéral, seuls trois se sont opposés à l'opération militaire dans les « zones tribales administrées au niveau fédéral » (FATA). Tous les autres y étaient favorables ou restaient silencieux. Cette situation révélait la faillite complète d'un parti de gauche incapable de voir qu'une opération militaire ne pouvait pas mettre fin au fondamentalisme religieux et au terrorisme. Mais la majorité acceptait l'opération militaire parce qu'ils et elles ne voyaient pas d'autre alternative pour éliminer le fondamentalisme religieux.

 

L'opposition à la construction des mouvements

Quand nous avons soulevé la nécessité pour le parti de soutenir la campagne pour la libération du prisonnier Baba Jan, de soutenir le mouvement paysan Okara, la campagne sur les personnes disparues, le mouvement pachtoune Tahafaz, le Mouvement syndical Quami à Faisalabad ou les campagnes étudiantes contre les coupes budgétaires de l'État en matière d'éducation, les anciens du WPP ont soulevé des questions. Ils en ont critiqué les dirigeants, ont ciblé l'une des campagnes comme étant sponsorisée par une ONG ou inventé une " théorie du complot » afin de maintenir l'AWP à l'écart de ces campagnes.

Le féminisme également était une question controversée au sein du parti. Pour les anciens du WPP, seuls la classe et le parti pouvaient résoudre la question de l'oppression des femmes. Ils considéraient le féminisme comme une idée occidentale. Ce fut un combat long et acharné de quelques camarades femmes avec un soutien à haute voix de notre part pour parvenir à construire une organisation " indépendante » de femmes, le Front démocratique des femmes. Un combat qui a duré deux ans !

Il est intéressant de noter que les dirigeants de l'ex WPP préféraient que les femmes appartenant à leur regroupement organisent leurs propres activités féminines plutôt que de participer à des initiatives plus larges, comme les Marches des Femmes.

Plus tard, quand les dirigeantes du Front démocratique des femmes ont écrit un excellent document sur la politique interne de l'AWP en matière de violences sexuelles et de harcèlement, ce document a rencontré l'opposition de presque tous les dirigeants de l'ex WPP. Ainsi a été manquée l'opportunité d'être le premier parti politique de la région à se doter d'un document sur la politique interne de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. En dépit de notre soutien, le document a été retiré au nom de l'unité.

Concernant le développement des organisations de masse, le comité fédéral de l'AWP était surtout intéressé à savoir si elles étaient " contrôlées » par les membres du parti. Cela concernait aussi bien le travail en direction des femmes que des jeunes, des paysans ou des ouvriers.

Les anciens dirigeants du WPP faisaient une nette séparation entre ce qu'ils percevaient comme une période contre-révolutionnaire et une période prérévolutionnaire. Ils soutenaient que la stratégie devait alors être très différente. Mais cela ressemblait à une excuse pour ne rien faire. Leur credo était : " il faut être prudent ; il vaut mieux ne pas être en prison ; nous ne sommes pas pressés ; la révolution n'est pas pour demain ».

Le camarade Farooq Tariq a reçu un avertissement de la part de la direction du parti, lorsqu'il a participé à une petite manifestation à Lahore, en protestation contre l'enlèvement du Professeur Riaz à Karachi. À la suite d'une forte protestation interne, l'avertissement a été retiré. Il s'agissait clairement d'une affaire autour d'un principe consensuel d'opposition aux enlèvements. Néanmoins, toute initiative spécifique pouvait être dénoncée comme relevant d'une décision sans consultation.

" Chaque aspect de la vie politique du parti doit être contrôlé » : telle était la philosophie principale de la direction du WPP. Ils se sont même opposés à un article du camarade Farooq Tariq sur l'histoire de la gauche pakistanaise. Pour eux, l'histoire doit être écrite en fonction de leur ligne politique. La pensée critique n'était pas tolérée au plus haut niveau.

Voilà donc une longue liste de ces conflits. Nous étions malades et fatigués de passer notre temps en conflits internes au cours desquels les dirigeants étaient incapables d'apprendre les uns des autres et de construire une équipe.

Dès 2017 la plupart de nos dirigeant·es jeunes avaient quitté le parti. Ils avaient été ciblés parce qu'ils voulaient construire des mouvements et s'étaient engagés à leurs côtés. Après avoir quitté le parti, ils et elles ont fait un excellent travail public, avec notre soutien public. Cela est alors devenu une nouvelle pomme de discorde.

Nous avons donc décidé de dire au revoir à l'AWP et de consacrer notre énergie à la construction de nouvelles initiatives et de nouveaux mouvements. Avec un soutien actif de notre part, nous avons été capables de construire un mouvement de jeunes comme on n'en avait pas vu au Pakistan depuis une dizaine d'années. La marche de solidarité des étudiant·es du 29 novembre à travers tout le Pakistan n'est que l'une des initiatives couronnées de succès que nous avons prises.

Alors, que faire ? Depuis que nous avons quitté l'AWP, nous nous sommes engagé·es dans la construction de mouvements et de groupes de gauche.

Quel type de parti ou de groupe devons-nous construire dans les réalités objectives actuelles de cette période contre-révolutionnaire ? La lutte de la droite contre la droite est devenue une réalité dans la vie politique pakistanaise.

Nous savons que nous avons besoin d'un parti/mouvement qui soit anticapitaliste, antiféodal, opposé au fondamentalisme religieux, anti-impérialiste et opposé à l'establishment militaire. Nous savons contre quoi nous sommes, mais la question est de savoir quelle est notre vision alternative.

Nous avons besoin d'un parti qui soit pour le socialisme, le féminisme radical et l'écologie. Un parti qui fait passer les mouvements indépendants et la classe avant notre parti. Un parti qui s'efforce d'accompagner la défense et le renforcement des secteurs les plus exploités de la classe ouvrière. Un parti qui veut construire des mouvements des travailleurs et de la jeunesse à travers le mouvement syndical et les associations d'étudiants. Nous sommes en faveur d'un parti qui met tout en œuvre pour soutenir les minorités religieuses en faisant campagne contre les lois et pratiques discriminatoires.

Actuellement, une vague d'idées de gauche ont été mises en valeur par nos efforts remarquables au cours des quelques années passées pour construire et renforcer le mouvement de la jeunesse à travers diverses initiatives et activités. Au cours de ces quelques années, nous avons organisé avec succès le festival en hommage à Faiz Ahmed Faiz et le festival pour Habib Jalib où des milliers de participant·es ont payé pour rendre hommage à ces deux poètes révolutionnaires et jurer de lutter contre un système dominé par le capitalisme et pour un Pakistan socialiste. Cela a été réalisé à travers la construction de l'unité des courants de gauche. C'est ce que nous allons poursuivre en continuant à développer nos perspectives.

Nous avons adopté la résolution suivante le 30 septembre 2019, signée par les anciens camarades du LPP, alors que nous quittions le parti.

 

Nous quittons l'AWP

Au Pakistan, l'exploitation capitaliste prend des proportions alarmantes. Les espaces démocratiques se rétrécissent. L'État devient de plus en plus oppresseur vis-à-vis des mouvements sociaux et des organisations ouvrières.

En même temps des tendances à la résistance révolutionnaire ont émergé. On peut noter, en particulier, un développement de la conscience révolutionnaire parmi les étudiant·es. Les nationalités opprimées se battent pour faire valoir leurs droits à travers de nouvelles formations et de nouveaux mouvements sociaux.

De même, les syndicats, les organisations paysannes et les projets sociaux de classe ont la capacité de lancer des luttes importantes. Comme dans le reste du monde, le mouvement sur le climat a pénétré d'une manière sans précédent toute une nouvelle génération d'étudiant·es.

Au sein de la jeunesse, des travailleur·es, des femmes et des autres secteurs opprimés de la société, la prise de conscience est telle que l'hégémonie de la classe dominante est défiée quotidiennement.

Pour revenir à l'année 2012, quand le LPP a fusionné avec deux autres organisations de gauche pour lancer l'AWP, ce mouvement était guidé par une stratégie défensive. L'objectif était de survivre à la tempête en tant que " gauche ». Nous avons plutôt réussi à atteindre cet objectif.

Les femmes et la jeunesse ont joué un rôle essentiel dans la réussite de cette stratégie. Nous avons mis la priorité - et continuerons à mettre la priorité - sur les actions communes avec les mouvements de jeunesse et les mouvements de femmes. Nous nous efforçons également d'orienter ces mouvements vers des méthodes révolutionnaires.

Afin de catalyser les mouvements populaires, de revitaliser notre combat pour la libération des camarades et des militants emprisonnés, de jouer le rôle d'une avant-garde, d'initier de nouveaux mouvements pour le droit à l'éducation gratuite, le droit à la santé et le droit à un emploi décent et, par-dessus tout, pour construire un parti révolutionnaire, nous quittons l'AWP le cœur lourd.

Nous quittons l'AWP, pourtant nous n'abandons pas nos idéaux révolutionnaires. Notre itinéraire révolutionnaire s'étend sur plus de 50 ans. Commencé lors de la conférence paysanne de Toba Tek Singh en 1970, ce combat a été façonné sur le plan organisationnel par l'expérience du " Groupe de combat » créé en 1980 à Amsterdam par des exilés. Ce combat va continuer bien qu'il prenne un tour nouveau. Nous refusons d'abandonner.

Nous quittons l'AWP avec des souhaits révolutionnaires pour nos camarades. L'AWP nous a donné l'occasion de travailler avec des camarades de gauche aussi grands que feu Fanoos Gujjar et Abid Hassan Manto. Leur camaraderie est un atout révolutionnaire pour nous.

Maintenant nous voulons avancer. Une nouvelle génération de militant·es progressistes et un tout nouveau contexte veulent que nous franchissions de nouvelles étapes. Pour notre futur plan d'action, un comité pour un parti socialiste révolutionnaire a été lancé. Le parti que nous voulons former ferait partie intégrante des efforts pour construire des partis révolutionnaires à l'échelle internationale.

Entre-temps, le Jeddojehad Online (Daily Struggle) quotidien et le Tabqati Jeddojehad (Class Struggle) bimensuel continuent de refléter notre fier combat contre le capitalisme, le féodalisme et l'exploitation impérialiste. L'avenir appartient au socialisme.

L'espoir réside dans ces jeunes qui se sont organisé·es à Lahore sur la plateforme du People's Rights Movement (HKM) ou dans les étudiant·es mobilisés sur la plateforme du Progressive Students Collective.

En alliance avec de tels mouvements de jeunes et d'étudiants, nous allons organiser un nouveau parti à l'échelle de tout le pays.

Pour lancer un tel parti, nous recherchons votre aide, vos conseils et votre soutien moral.

 

Cet article a été traduit de l'anglais par François Coustal.

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Auteur·es

Farooq Tariq

Farooq Tariq, militant de la Quatrième Internationale, a été secrétaire général puis porte-parole de l'Awami Workers Party, formé en 2012, après avoir dirigé le Labour Party Pakistan (LPP). Il est le coordinateur de Lahore Left Front (Front de gauche de Lahore).