Relation pour Amsterdam
Les bonnes nouvelles.
Il y avait des années qu'en Europe il n'y avait pas une telle mobilisation pour la Palestine et surtout, une mobilisation où la Palestine était le seule sujet de cette dernière.
Une deuxième caractéristique positive c'est la rapidité avec laquelle cette mobilisation a été mise sur pied et aussi sa continuité. Toutes les deux n'étêtaient pas des choses ni faciles ni acquises, surtout si on tiens en compte du fait qu'il y a eu l'implication des tous le Pays d'Europe.
Troisième pas en avant, la circulation systématique des informations, analyses et aussi la coordination, pas toujours concordée, des mobilisations. En plus, la circulation des informations a permis en quelque sorte de briser le réseau incroyable de soutien à la thèse israélienne qu'il s'agissait d' une " attaque défensive ». Par tout en Europe, mais avec quelque cas totalement scandaleux comme l'Italie, il y eu un aplatissement totale des medias, aussi ceux de gauche, avec ou moins en Italie une seule exception. Dans cette situation, pas seulement en Italie, la circulation quotidienne des informations a été beaucoup efficace par rapport surtout aux dimensions des mobilisations, mais aussi à sa qualité.
Quatrième constatation positive : le rôle qui ont joué les juifs/ves qui se sont mobilisés/es contre cette agression. Ce rôle a été majeur soit pour mettre en crise tous ceux qui disaient, et disent, que la politique d' Israël et, enfin, le même projet coloniale représentent tous les juifs du monde.
Une autre chose positive de cela a été, est, et sera en avenir, la base de fond pour faire sortir l'interprétation du conflit en Palestine de la cage religieuse.
Cinquième donnée avec le signe plus, c'est que les mobilisations ont vu une massive présence des communautés migrantes, pas seulement celles palestiniennes mais plus en général arabes (soit originaires du Maghreb que du Mashriq). Évidemment les implications de cette mobilisation massive des migrantes, avec l'ensembles des conditions de leur vie dans le Pays d'Europe et les frustrations accumulées par ces communautés dans ces derniers années ont un lien direct avec la réaction à l'énième massacre subi par le peuple palestinien. Mais cette réaction est aussi liée soit à des facteurs qui allons voir plus avant, qu' au climat corrompu de soutien presque unanime à Israël, pendant que, au-delà de tout considération politique, le " seule et simple » numéro des victimes du coté palestinien et du coté Israélien offrait le cadre d'un massacre prémédité, avec comme but ce de : dévaster, punir, terroriser.
Sixième aspect remarquable a été l'effort de "écouter » les voix que de l'intérieur de Palestine/Israël arrivaient en Europe. Aussi ce donnée c'est une sorte de " nouveauté ».
Septième point gagné : évidemment la large mobilisation a eu des retombées positives en brisant l'isolement des palestiniens, mais aussi des petites couches des juifs-juives israéliens/nes qui se sont mobilisés/es à l'intérieur d'Israël, en défiant le consensus massif de " leur partie » de société favorable à l'agression.
Éléments sur lesquelles on doit réfléchir
Cette mobilisation représente en même temps un " capital » qui ne doit pas être gaspillé et une sorte de défi majeur pour les implications qu'elle a à l'intérieur des luttes sociales, culturelles et politiques qui sont déjà éclatées en Europe. Soit à cause de la crise économique globale, soit à cause du fait que ces dernières neuf années ont enregistré beaucoup des changement dans le mouvement social.
On ne dit rien à nouveau en disant que la culture dominante, surtout au sujet des profondes troubles qui ont eu au Moyen Orient a frappé la gauche, soit celle institutionnelle, soit celle qui vient définie " radicale ».
Après avoir atteint son sommet en 2003 avec la mobilisation contre la guerre contre l'Iraq et son occupation militaire, le mouvement contre la guerre s'est confronté avec l'émergence d'une résistance bien diffusée au Moyen Orient caractérisée par la suprématie des formations politiques islamiques.
Je souligne cet élément pour essayer de comprendre l'importance que ce phénomène a eu pour le mouvement social et contre la guerre en Europe.
Aujourd'hui nous nous trouvons confrontés avec, comme l'avons déjà souligné, avec une puissante réaction des communautés arabes et aussi avec une immigration de deuxième génération, soit les fils des immigrées/es qui sont nés en Europe et qui n'ont pas trouvé, dans la grande majorité, autre organisation " politique », dans la grande majorité, différente que les organisations islamiques où déverser ses aspirations d'émancipation.
En plus, et il n'est rien de nouveau, contre l'islamophobie qui déferle en Occident la découverte de l'Islam par les nouvelles générations des " arabes européens/nes » a été, et est, un élément d'une identité niée.
C'est évident que cet élément pour nous n'est pas une surprise ou un scandale. Elle est une donnée qui, par contre, nous ne pouvons pas ignorer.
Pour vous donner un exemple concret. Par toutes les mobilisations européennes il y eu beaucoup des slogans religieux, en Italie il a eu le cas, qui a fait beaucoup de bruit, des musulmans qui pendant la grande manifestation du 3 janvier à Milan ont prié en face au Dôme de Milan. Un défie ? Un hasard ? Une simple coïncidence d'où était arrivé le cortège avec l'heure de la prière ?
Bien sûr, à mon avis, n'était pas une " prière planifiée » et bien sûr nous avons bien fait à défendre ces hommes et femmes des attaques vulgaires qui les voulaient tous et toutes des terroristes car ils et elles avaient osé prier. On a bien fait à dire très clairement que nous serions restés leur coté. Cette, elle était la seule façon de ne couper pas des liens essentiels avec ces gens, tout en gardant les droits aussi de ceux et celles qui ne prient pas, qu'ils qui soient arabes ou non.
Le boycottage une bataille qui unit
Dans ce sens c'est essentielle la bataille pour arriver à un boycottage général contre Israël.
Car cette bataille franchit tout frontière par rapport au but.
Faire devenir le boycottage d'Israël une bataille commune et diffusée n'est pas facile : car Israël n'est pas perçu de la même façon de l'Afrique du Sud à l'époque de l'apartheid généralisé et déclaré. C'est évident qu'il y a des différences, parfois très profondes, parmi les Pays d'Europe.
C'est une autre chose évidente que selon les Pays on va mettre l'accent ou sur le B ou sur D ou sur le S de la synthèse de BDS.
Nous sommes très impliqués/es dans cette bataille, évidemment tout en gardant les différents niveaux de son efficacité. A savoir, aussi où c'est plus difficile de la rendre diffusée on doit nous battre pour qu'elle devienne une base structurelle de la lutte plus générale à coté du peuple palestinien et des israéliens anticolonialistes aussi.
Pour la rendre la plus commune et efficace possible il serait essential une implication des tous ces syndicats qui sont disponibles pas seulement à y participer mais aussi, si non surtout, à en discuter les moyens pour la réaliser. En partant des situations qui ont déjà commencé à la faire.
En plus, la bataille pour le boycottage et aussi pour les sanctions a aussi un valeur unifiant avec le mouvement d'opposition sociale plus en général, car on peut replacer à l'ordre du jour des luttes la bataille contre les dépenses militaires et encore plus largement la question de l'OTAN.
C'est claire que l'attitude générale des gouvernements européens d'aborder la crise économique globale c'est de couper les dépenses qu'ils estiment comme " superflues », à savoir : santé, instructions, etc., sauf estimer " essentielles » celles militaires…
Or, si on arrive à rendre commune l'idée que boycotter les accords militaires, et pas seulement avec Israël, c'est une façon de se solidariser soit avec les palestiniens, mais, on pourrait dire, aussi avec nous-mêmes, et pas seulement d'un point de vue économique, mais tout simplement " humain » alors il signifiera que nous sommes arrivés à faire un grand pas en avant.
De ce point de vue c' est essentiel de lier la bataille pour l'Université pour tous et toute, par exemple, avec le boycott soit par les étudiants, mais aussi par les professeurs des tout accord avec les universités israéliennes.
Cela signifie lancer l'idée que tout accord de recherche militaire n'est jamais convenable, soit d'un point de vue " simplement » éthique que économique.
En conclusion : s'impose qu'on va identifier ces points de conjonction/interaction qui il y a entre la " spécificité » palestinienne, le cadre régional et l'encadrement plus large globale.
En autre thermes : on doit sortir des cris de l'émergence et du silence au dehors de cette dernière.
Si nous ne faisons pas ça on va prendre le risque que les contradictions qui sortent d'une situation si complexe vont affaiblir la solidarité, car où il n'y a pas de compréhension des dynamiques à l'œuvre ne peut pas y être une mobilisations qui soit large, mais aussi consciente que l'enjeu ne concerne pas uniquement les peuples impliqués dans les événements contingents.
Sur ce terrain, malheureusement, en Europe, la lutte du peuple palestinien c'est un cas d'école. Tout au long des années pendant la résistance palestinienne c'est définie dans un cadre nationaliste, au-delà des formes contingentes qu'elle a assumées, il y eu la mauvaise habitude de chercher quelque organisation palestinienne qui correspondait aux nos espoirs et désirs ( en définitive pour nous consoler de nos propres défaites) avec laquelle nous nous " marier ». Sauf, si n'on la trouve pas abandonner le camp, jusqu'au prochain massacre de masse.
En ce sens, c'est essentiel aussi que nous allons revendiquer le droit d'une discussion ouverte, aussi si toujours respectueuse et jamais de substitution. ■