Plusieurs centaines de salariés de l'usine Valeo à Chrzanów ont commencé ce matin la grève en exigeant une augmentation de salaires. D'autres usines de l'entreprise doive,nt rejoindre la protestation. Les syndicalistes avertissent que certains salarié·es de longue date ne gagnent qu'un peu plus que le salaire minimum.
La grève à Valeo a commencé à 6h du matin
Le jeudi 20 novembre 2025, à 6h00 du matin, une grève de plusieurs centaines d’employé·es réclamant des augmentations de salaire a commencé devant l’usine de l’entreprise française Valeo à Chrzanów. Les syndicalistes et les travailleurs du quart du matin participent à la manifestation, et l’action consiste à couvrir tous les quarts de production du jeudi.
Des syndicalistes d’autres entreprises rejoignent le mouvement
Des représentant·es d’organisations syndicales d’autres entreprises sont également apparu·es sur place. Les lieux de travail de Valeo à Trzebinia et Mysłowice devraient également rejoindre la grève bientôt.
Salariés : « nous gagnons seulement 200 à 300 zlotys [50 à 70€] au-dessus du minimum »
Les syndicalistes soulignent que de nombreux salarié·es – malgré de nombreuses années d’expérience – ne reçoivent qu’une rémunération légèrement supérieure au salaire minimum brut, qui s’élève actuellement à 4 666 zlotys [1102€]. Comme le souligne Katarzyna Jamróz du syndicat WZZ Sierpien ’80 , les salaires dans la production pour certains employé·es de l’entreprise sont supérieurs au minimum de seulement 200–300 zlotys [50 à 70€, ce qui, selon elle, est l’une des principales causes du mécontentement croissant.
Valeo emploi plus de 2000 personnes. Les salariés veulent des salaires décents
Valeo est une entreprise française qui produit des systèmes et composants pour l’industrie automobile. L’usine de Chrzanów emploie actuellement plus de 2 000 personnes.
Le 20 novembre 2025, traduit du polonais (Gazeta Prawna – est un quotidien politico-juridique)