
La promesse d’expulser des millions d’immigrant·es était au cœur du programme de Trump, Make America Great Again. Au cours de ses deux campagnes présidentielles, il a qualifié les immigrant·es de « terroristes, meurtriers, violeurs » ou « individus échappés d’établissements psychiatriques ». Une fois réélu, il a promis de fermer la frontière entre les États-Unis et le Mexique et d’expulser plusieurs millions de personnes.
Depuis décembre 2023, avec l’introduction de restrictions par l’administration Biden, le nombre de migrant·es a fortement diminué. Cette tendance s’est poursuivie lorsque Trump a publié une série de décrets qui ignorent les protocoles du système d’asile américain. Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (Customs and Border Protection, CBP) doit expulser rapidement les migrant·es vers leur pays d’origine, sans tenir compte de leur droit à une audience devant un tribunal. Sept mille soldats ont été déployés pour aider le CBP à emprisonner les migrant·es et installer des kilomètres de barbelés. Une zone militaire de 180 mètres de large et 1 100 kilomètres de long, parallèle à la frontière, est équipée de véhicules de combat armés.
Des objectifs terrifiants
Les chiffres des 100 premiers jours de l’administration Trump révèlent que 168 999 immigrants ont été arrêtés et 152 000 expulsés 1. À ce rythme, un peu plus d’un demi-million de personnes seront expulsées en 2025. Selon le département de la Sécurité intérieure (DHS), le coût moyen de l’expulsion d’un immigrant est de 17 121 dollars.
Le plus choquant dans ces 100 premiers jours, ce sont les expulsions, massives et absolument illégales, en avion vers les prisons du Salvador, réputées pour leurs pratiques de torture.
Au mépris du cinquième amendement de la Constitution, qui stipule que « nul ne peut être privé de la vie, de la liberté ou de ses biens sans procédure légale régulière », Trump s’est plaint à Kristen Welker, modératrice de l’émission « Meet the Press » sur NBC News, que le respect de cette disposition l’empêcherait de mener à bien les expulsions rapides qu’il avait promises. Une fois de plus, il a affirmé qu’il est nécessaire d’expulser les immigrant·es parce que des milliers d’entre eux sont « des meurtriers, des trafiquants de drogue et certaines des pires personnes sur Terre... J’ai été élu pour les expulser d’ici, et les tribunaux m’empêchent de le faire ».
Une histoire d’immigration et de répression raciste
Bien que les États-Unis soient présentés comme « une nation d’immigrants », les deux grands partis politiques ont adopté des lois anti-immigrés, militarisé les frontières et renforcé la surveillance au cours des 150 dernières années. Une majorité de citoyen·nes étatsunien·nes en sont venu·es à accepter l’idée que le « contrôle » des frontières est nécessaire, mais souhaitent un système « équitable », aussi vague que soit cette notion.
La réalité sous-jacente est que l’immigration est nécessaire à l’économie américaine. Pourtant, les immigrant·es sont confronté·es à une multitude de lois qui les obligent à franchir de nombreux obstacles pour obtenir et conserver un statut légal. C’est le cas depuis le 19e siècle, quand des Chinois étaient recrutés pour construire les chemins de fer nord-américains, pour ensuite être confrontés à des restrictions et à des lynchages. Des chercheurs indiquent que pour maintenir l’économie américaine, il est nécessaire d’accueillir plus d’un million de travailleurs par an, mais l’immigration est plafonnée à 650 000 personnes.
Les immigrant·es qui demandent la citoyenneté américaine doivent entrer dans l’une des quatre catégories suivantes : regroupement familial, compétences précieuses, aide humanitaire (le nombre de demandes d’asile est plafonné à 125 000) ou contribution à l’objectif de diversité du pays. Compte tenu du retard accumulé, la procédure dure des années. En fait, 3,6 millions de demandeurs d’asile qui attendent leur date d’audience vivent et travaillent aux États-Unis.
Des vies brisées
Sur les 11 millions de personnes que Trump qualifie d’« illégales » provenant de « pays de merde », beaucoup ont un statut juridique temporaire : 3,6 millions demandent l’asile, un million ont obtenu une protection parce que leur pays est victime d’une catastrophe naturelle ou d’une guerre, un demi-million sont des jeunes temporairement protégé·es par un programme spécial (DACA) et plus d’un million sont apatrides, car ils ont perdu leur statut juridique mais ne peuvent pas retourner dans leur pays d’origine. Le plus grand nombre d’immigrant·es proviennent du Mexique, d’Inde, de Chine, des Philippines et du Salvador.
Les trois à quatre autres millions de personnes ont traversé la frontière sans être repéré·es ou sont arrivé·es avec un visa et sont resté·es après expiration de celui-ci. Ils ont fondé des familles, souvent « mixtes », composées de citoyen·nes américain·es et d’étranger·es. Kilmar Abrego Garcia, que l’administration Trump a renvoyé au Salvador à la suite d’une erreur administrative, avait trouvé du travail, s’était marié avec une citoyenne américaine qui avait déjà deux enfants, et ils ont eu un enfant ensemble.
Un article du New York Times a raconté son histoire en détail 2, y compris les aspects sombres, notamment des faits de violence au sein de son couple. Pourtant, le couple a entrepris une thérapie et ce que l’on retient de son parcours, c’est sa capacité à aller de l’avant. Le lecteur découvre la tendresse qu’il éprouve pour son fils handicapé et comment celui-ci tente de compenser l’absence de son père en respirant l’odeur de son t-shirt.
Même si l’opinion publique américaine estime qu’il y a trop d’immigrant·es, lorsque les médias relatent leur histoire – ce qu’ils ont dû endurer pour arriver dans le pays, comment ils se sont construit une vie ici –, contrairement à Trump et à son équipe, il n’y a pas de conviction que l’expulsion soit une solution juste dans de nombreux cas. Personne n’accepte la remarque cynique du « tsar des frontières » Tom Horman, selon laquelle, au lieu de séparer les familles, l’expulsion d’un membre permet aux autres de « partir librement ».
En outre, les économistes du Peterson Institute for International Economics estiment que l’expulsion de 1,3 million d’immigrant·es entraînerait une hausse des prix de 1,5 % d’ici 2028, et que l’expulsion de 8,3 millions d’immigrant·es entraînerait une hausse des prix de 9,1 %. La solution proposée par l’extrême droite, qui consiste à augmenter le taux de natalité, semble peu réaliste. Aucun pays industrialisé, même doté de programmes sociaux généreux, dont les États-Unis sont par ailleurs dépourvus, n’a atteint un tel taux de remplacement.
Statut temporaire
Les travailleur·ses sont recherché·es par l’industrie de haute technologie ainsi que par les employeurs des secteurs de la construction, de l’agriculture, de l’industrie et des services. Compte tenu des strictes réglementations sur l’immigration, les entreprises ont collaboré avec le gouvernement pour trouver des solutions. Une méthode est un parrainage des travailleur·ses qui les lie à leur employeur, comme le font Elon Musk et de nombreux agriculteurs.
D’autres entreprises recrutent des immigrant·es qui bénéficient d’un statut temporaire (et renouvelable) mis en place par le Congrès pour les personnes fuyant des pays touchés par des catastrophes naturelles ou des guerres. Actuellement, près d’un million de personnes originaires de 16 pays différents ont obtenu le Statut de protection temporaire (TPS). Ce programme leur donne le droit de vivre et de travailler aux États-Unis, mais uniquement tant que ce statut leur est accordé.
Mais pendant la campagne de 2024, Trump et son candidat à la vice-présidence, JD Vance, ont qualifié à tort les Haïtien·nes protégé·es par le TPS d’« illégaux ». Le duo Trump/Vance a déshumanisé 15 000 Haïtien·nes vivant et travaillant à Springfield, dans l’Ohio, affirmant qu’ils privaient les citoyens de leurs moyens de subsistance et, pour couronner le tout, qu’ils « mangeaient leurs chats et leurs chiens ».
Trump a promis à plusieurs reprises de faire expulser les Haïtien·nes de Springfield. Il a annulé le TPS pour 200 000 Haïtien·nes au 3 août. Il a également annulé le statut de 242 000 Vénézuélien·nes au 10 septembre. Bien que cette décision puisse être contestée devant les tribunaux, Trump continue de menacer 180 000 Salvadorien·nes, 54 000 Afghan·es et 50 000 Ukrainien·nes de leur retirer également leur statut.
Beaucoup, comme les Haïtien·nes de Springfield, se sont enraciné·es dans leur ville. Les statistiques d’avril 2017 révèlent que 94 % des personnes couvertes par le TPS font partie de la population active, dont 130 000 sont considérées comme des « travailleurs essentiels aux infrastructures critiques ». Si la plupart d’entre eux ne peuvent pas bénéficier des prestations auxquelles leurs impôts contribuent en matière de sécurité sociale et d’assurance maladie, ils versent pourtant plus de 6,9 milliards de dollars par décennie 3.
Une autre catégorie bénéficie d’un statut protégé par le programme DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals). Il a été créé il y a dix ans par le président Obama pour les personnes arrivées aux États-Unis avant leur 16e anniversaire. Beaucoup n’ont appris qu’ils et elles n’étaient pas protégé·es contre l’expulsion qu’au moment où iels se préparaient à entrer à l’université ou dans l’armée et se sont retrouvé·es dans une impasse.
Dans le cadre du DACA, 580 000 personnes sont autorisées à travailler ou à étudier. Cependant, en raison de contestations judiciaires, le programme est fermé à 400 000 jeunes supplémentaires qui y auraient droit, et son avenir est incertain. Selon United We Dream, un réseau de jeunes immigré·es, les bénéficiaires du DACA vivent, en moyenne, depuis plus de 16 ans dans le pays. Aujourd’hui âgés d’une trentaine d’années, près de la moitié sont marié·es et la moitié ont au moins un enfant.
Expulsions vers des pays tiers
Les juges de l’immigration rejettent 56 % des demandes d’asile qu’ils examinent. À ce stade, le demandeur d’asile perd son statut juridique. Actuellement, environ 1,3 million de personnes font l’objet d’une mesure d’expulsion mais ne peuvent pas retourner dans leur pays. Tout en suspendant les demandes d’asile en violation du droit fédéral et international, l’administration Trump s’est employée à trouver des pays tiers prêts à accueillir les personnes qui ne peuvent pas rentrer chez elles ou d’autres immigrant·es que le gouvernement souhaite expulser.
L’équipe Trump a contacté divers gouvernements, en intimidant certains et en offrant des incitations financières à d’autres, afin qu’ils servent de dépotoir. Plusieurs gouvernements d’Amérique latine, dont ceux du Salvador, du Mexique, du Costa Rica et du Panama, ont accepté, bien que le Panama l’ait fait à contrecœur.
• En février, Washington a expulsé près de 300 personnes vers le Panama. Beaucoup fuyaient les guerres civiles ou les persécutions politiques ou religieuses en Iran, en Chine, en Afghanistan, en Somalie et au Cameroun. Mais elles ont déclaré aux médias qu’elles n’avaient pas pu demander l’asile et, une fois arrivés à la capitale, elles ont été enfermées dans un hôtel et contraintes de retourner dans leur pays. Celles qui ont refusé ont été envoyées dans un camp isolé à la lisière de la jungle de Darien. Grâce à l’intervention d’organisations de défense des droits humains, les autorités les ont ramenées en bus à Panama City et les ont informées qu’elles pouvaient rester dans le pays pendant 90 jours. Certaines se démènent pour trouver un pays qui pourrait les accueillir. En attendant, elles dorment sur des matelas dans un gymnase 4.
• La réaction la plus enthousiaste est venue du président salvadorien Nayib Bukele, qui s’est réjoui d’emprisonner plus de 238 hommes, pour la plupart des Vénézuéliens accusés d’appartenance à un gang, dans une prison de très haute sécurité, en échange de 6 millions de dollars. Après avoir examiné les dossiers, Bloomberg News n’a pu trouver que 10 personnes qui avaient été inculpées ou condamnées pour des délits ou des crimes.
Loin d’être « les pires des pires », ces personnes sont coincées. Bien que la Cour suprême des États-Unis ait statué sur le fait que les détenus doivent avoir la possibilité de présenter leur cas devant un juge avant d’être expulsés, le régime Trump affirme qu’il n’y a rien à faire pour ceux qui se trouvent déjà au Salvador.
Le Washington Post a eu accès à des documents gouvernementaux qui révèlent que Washington, malgré l’invasion russe, a même approché l’Ukraine, mais la proposition n’a pas abouti. Les pourparlers avec la Libye ont également échoué. Cependant, un communiqué du DHS a annoncé qu’à la fin du mois d’avril l’Ouzbékistan avait reçu un vol charter transportant plus de 100 personnes expulsées 5, non seulement des Ouzbeks, mais aussi des citoyens du Kazakhstan et du Kirghizistan.
Le Post a également rapporté que le Rwanda, après avoir reçu un paiement unique de 100 000 dollars, avait accepté d’accueillir un Irakien et 10 autres personnes expulsées, de nationalités diverses, dans le cadre d’un « programme durable ». Dans une interview accordée à la télévision rwandaise le 27 avril, le ministre des Affaires étrangères Olivier Nduhungirehe a déclaré que les discussions n’en étaient qu’à leurs « phases initiales ».
Cibler des individus pour l’expulsion
Beaucoup ont supposé que lorsque Trump parlait d’expulser des immigrants, il faisait référence aux personnes qui venaient d’arriver à la frontière ou à celles qui avaient commis des crimes pendant leur séjour dans le pays. Mais l’équipe de Trump, dirigée par le directeur Stephen Miller et le tsar des frontières Tom Horman, a une vision beaucoup plus large, surtout maintenant que la frontière sud est effectivement fermée.
Ceux qui attendent une audience peuvent être arrêtés lorsqu’ils se présentent à un rendez-vous annuel prévu. Alors que 183 000 personnes sont suivies à l’aide de bracelets électroniques, de bracelets au poignet ou d’applications téléphoniques, le plan consiste à augmenter le nombre de personnes sous surveillance et à obliger tout le monde à se présenter tous les mois ou tous les deux mois.
Cela devrait également donner à l’ICE l’espace et le temps nécessaires pour mener des raids massifs. 6
Comme l’administration n’a ni les moyens financiers ni le personnel nécessaire pour mener des raids à l’échelle qu’elle souhaiterait, elle cherche à terroriser le plus grand nombre possible d’immigrant·es et à les contraindre à choisir la méthode « digne » de l’auto-expulsion. Cela inclut l’arrestation et la détention de personnalités liées aux mouvements sociaux :
• Alfredo « Lelo » Juarez Zeferino (25 ans), arrivé du Mexique lorsqu’il était enfant, faisait appel d’une décision d’expulsion lorsqu’il a été arrêté. Fondateur de Families por la Justicia à l’adolescence, il est détenu au centre de détention nord-ouest de l’ICE à Tacoma et doit comparaître devant un tribunal de l’immigration en novembre.
• Près d’une douzaine de travailleurs qui organisaient un syndicat dans des usines locales de transformation de fruits de mer dans la région de New Bedford ont été arrêtés, dont Juan Francisco Mendez, qui avait demandé l’asile. L’ICE a brisé la vitre arrière de sa voiture à coups de marteau et l’a placé en détention.
• Mahmoud Khalil (29 ans), Mohsen Mahdawi (34 ans) et Yunseo Chung (20 ans), étudiants militants solidaires de la Palestine à l’université Columbia, étaient résidents permanents.
• Rümeysa Öztürk (30 ans), co-auteure d’un article d’opinion dans le journal étudiant de l’université Tufts, est titulaire d’un visa étudiant ; elle a été arrêtée par des hommes en civil masqués.
• Momodou Taal (31 ans), étudiant à l’université Cornell qui a organisé des manifestations contre le génocide israélien et la complicité des États-Unis, a été menacé d’expulsion et a finalement quitté le pays.
Début avril, le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé qu’il révoquait plus de 300 visas, déclarant : « Nous vous avons donné un visa pour venir étudier et obtenir un diplôme, pas pour devenir un militant qui sème le trouble sur notre campus universitaire. Nous vous avons donné un visa et vous décidez de faire cela – nous allons vous le retirer »7.
Pourtant, personne n’avait été inculpé d’un crime.
Rubio affirme que la simple présence de militants politiques constitue une menace pour la politique étrangère américaine. À la suite de révélations dans les médias, 1 000 étudiant·es ont découvert que leur visa avait été soudainement annulé, et l’administration a fait marche arrière.
Le Département de la Sécurité intérieure a lancé une campagne publicitaire d’un million de dollars exhortant les immigrant·es à quitter volontairement les États-Unis sous peine d’être expulsé·es sans possibilité de retour. Tout en se félicitant du succès de ces publicités, en mai 2025, ils ont annoncé une campagne 8 offrant 1 000 dollars et une aide au voyage à ceux qui accepteraient de retourner dans leur pays et ont proclamé qu’un Hondurien avait déjà accepté cette offre.
Le niveau des expulsions
Compte tenu de la contradiction entre le besoin de main-d’œuvre et le discours musclé de Trump et Vance, on peut se demander si l’administration Trump parviendra à expulser davantage de personnes que les administrations Biden ou Obama.
Les entreprises trouveront les travailleur·ses dont elles ont besoin grâce à divers programmes d’exemption. Cette partie de la main-d’œuvre, qui se sentira en insécurité en raison de son statut précaire, vivra dans l’ombre, occupera des emplois moins stables et vivra dans des communautés moins sûres.
Malgré la campagne pour la détention et l’expulsion, l’administration Trump a accéléré la procédure d’asile pour les Sud-Africains blancs, principalement d’origine afrikaner. Le département d’État a organisé et financé le transport des 49 premiers, qui sont arrivés le 12 mai. Ils seront aidés par le Bureau de réinstallation des réfugiés.
Trump a affirmé que les Sud-Africains blancs, qui disposent en moyenne de 20 fois plus de ressources qu’un Sud-Africain noir, sont victimes de discrimination raciale. Pendant ce temps, 20 000 réfugié·es qui ont été contrôlé·es et dont la réinstallation a été acceptée par le programme américain d’admission des réfugiés restent dans l’incertitude.
Alors que des millions de personnes sont contraintes de quitter leur foyer en raison de la guerre, de la pauvreté ou de catastrophes environnementales, les catégories de réfugié·es existent principalement pour les empêcher d’entrer. C’est cette catégorisation, plutôt que les frontières, qui s’avérera insoutenable.
Le 16 mai 2025
Dianne Feeley est rédactrice en chef de la revue Against the Current. Elle est retraitée de l’industrie automobile et active au sein d’Autoworker Caravan, un réseau d’employé·es actifs et retraités de l’industrie automobile qui militent pour la démocratie syndicale et une industrie des transports sans combustibles fossiles. Elle est également active au sein de Detroit Eviction Defense. Cet article a été publié par Solidarity, section des États-Unis de la IV e Internationale. Photographies de Sarah Jane Rhee prises lors d’une manifestation No Borders le 8 mars 2025 à Chicago.
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« 100 Days of Secretary Noem: Making America Safe Again », Homeland Security.
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« Temporary Protected Status (TPS) : Fact Sheet », 14 mars 2025, National Immigration Forum.
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« Trump team urged Ukraine to take U.S. deportees amid war, documents show », Adam Taylor, Sarah Blaskey et Siobhán O’Grady, le 6 mai 2025.
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