Revue et site sous la responsabilité du Bureau exécutif de la IVe Internationale.

Bilan électoral du Parti polonais du travail

par Dariusz Zalega
Boguslaw Zietek du Parti polonais du travail. La-plaine-Saint-Denis, 1 juin 2008, Photothèque Rouge/JMB

Entretien avec Boguslaw Zietek (*).
Nous reproduisons ici de très larges extraits d'une interview publiée dans l'hebdomadaire <i>Trybuna Robotnicza </i>(" Tribune ouvrière ») n° 56 du 1 octobre 2007.

* Faut-il être satisfait des résultats électoraux du Parti polonais du travail (PPP) ?

Boguslaw Zietek : Oui, car ce fut pour nous une campagne réussie et sérieuse. Nous avons montré que le PPP avait un programme cohérent, vraiment de gauche, alors que les autres partis ne pouvaient se différencier sur le fond. Bien sûr, le résultat des élections est en deçà de ce succès de la campagne, mais on ne peut pas dire qu'il soit désastreux. Nous avons obtenu 160 000 votes — aux précédentes législatives nous n'en avions eu que 91 000. Le soutien que nous avons reçu est assez équilibré, nos scores varient entre 0,5 % et 2,5 % en général.

C'est Loi et Liberté (PiS) (1) qui a échoué, car il a perdu le pouvoir. Gauche et démocrates (LiD) (2) a aussi échoué, car il annonçait qu'il disposera de plus de 100 mandats. En ce qui nous concerne, avec une campagne électorale incomparablement moins coûteuse, nous avons obtenu à peine un peu moins de votes que les partis parlementaires, Samoobrona (Autodéfense) (3) et la Ligue des familles polonaises (LPR) (4). Nous avions mené notre campagne en étant complètement ignorés par les médias et en subissant une discrimination malhonnête, car conduisant à la falsification de la réalité, des instituts de sondages qui ne nous mentionnaient pas, créant ainsi non seulement les vainqueurs de ces élections, mais l'ensemble des résultats électoraux (5).

Ce qui fut notre réussite, c'était de présenter notre programme. Ce n'est pas le fonctionnement dans le parlement qui permet de mesurer notre succès, nous finirons de toute façon par y accéder tôt ou tard, c'est le fait que nous existons parmi les travailleurs. Ce n'est pas le cas des partis virtuels qui n'existent que dans les médias et dans les sondages.

Ce sont Samoobrona et la LPR qui ont subi des graves défaites. Le grand perdant de cette élections c'est le chef de Samoobrona, Lepper. Le parti des révoltés, que fut jadis Samoobrona, a disparu laissant la place à un club de grands propriétaires terriens et de députés ignoblement riches, qui n'ont rien en commun avec les gens qu'ils prétendent représenter.

* Tu ne crains donc pas que Samoobrona puisse faire un tournant à gauche pour concurrencer le PPP ?

Boguslaw Zietek : Non. Lepper a perdu toute sa crédibilité. Il ne la retrouvera pas en multipliant des déclarations. Son problème, c'est qu'il n'a pas d'idées. Il y a peu, il fondait un nouveau parti avec Roman Giertych, le chef de la LPR d'extrême droite, et maintenant il se réclame de la gauche. Il y a un degré d'arrogance et de cynisme qui n'est pas acceptable pour des électeurs, même s'ils sont attachés à un parti, comme les derniers résultats de Samoobrona le montrent. C'est une blague que de prétendre, comme ils l'ont fait, qu'ils étaient au gouvernement mais qu'ils n'en sont pas responsables.

* Comment juges-tu la décision des candidats issus de la gauche de se présenter sur les listes de Samoobrona et du Parti agrarien PSL ?

Boguslaw Zietek : Aussi bien Piotr Ikonowicz (6) que Lukasz Foltyn n'ont aucun projet politique. Ils ne font que ce qu'ils pensent être payant pour eux. Il était pour moi inimaginable de se présenter sur la liste de Samoobrona, comme Piotr Ikonowicz, qui a fait un choix inacceptable. Je voudrais bien savoir aussi comment Lukasz Foltyn pouvait accorder ses idées social-démocrates avec l'engagement dans un parti qui est le partenaire stratégique de l'ultra-libérale Plate-forme civique (PO) (7). Car ni le PSL, ni PO n'ont caché, au cours de la campagne électorale, leur aspiration à former un gouvernement ensemble. Il vont maintenant introduire l'impôt à taux unique, qui sera encore un cadeau pour les riches et qui frappera les plus pauvres. Actuellement les 5 % des plus riches absorbent 50 % de la consommation à l'échelle nationale. Sous le gouvernement du Parti civique cette proportion va changer : les 5 % les plus riches absorberont 80 % des biens, alors qu'il y aura plus d'enfants affamés, plus de gens vivant sous le minimum existentiel, exclus de la vie politique, sociale et économique. Encore deux millions de jeunes vont fuir le pays. C'est une orientation qui mène à la catastrophe.

* En quoi donc le PPP se différenciait des autres partis dans cette campagne ? Car presque tous les partis disaient qu'il faut retirer l'armée de l'Irak et de l'Afghanistan et qu'en Pologne il faudrait que la vie soit comme celle de l'Occident, où les Polonais émigrent ?

Boguslaw Zietek : Tous ces partis avaient déjà eu l'occasion de réaliser leurs projets, car tous avaient été au gouvernement. Le PPP considère que l'armée doit être retirée de l'Irak et de l'Afghanistan immédiatement et inconditionnellement. Les autres partis répètent sans cesse que c'est le niveau de la croissance qui est déterminant pour le niveau de vie. Depuis 18 ans nous avons une croissance, mais elle ne liquide ni la pauvreté, ni l'indigence. nous avions été les seuls à mentionner le niveau d'indigence particulièrement dramatique en Pologne. Les autres parlaient d'entrepreneurs. Ils s'inquiètent du sort des entrepreneurs, des businessmen, mais pas de celui des salariés embauchés avec des salaires de misère et travaillant dans des conditions dignes de l'esclavage. La privatisation de tout, y compris des services publics, et la baisse des impôts — tels sont les slogans autour desquels se déroulait la campagne des autres partis. Grâce au PPP pour la première fois dans une campagne électorale il a été question de l'exploitation des travailleurs, du non-respect général de leurs droits, des conditions contraires au code du travail, de l'embauche sans aucune garantie. Nous avons introduit dans le débat politique en Pologne la question de leurs droits, de leurs revenus et de la protection sociale. Nous disions et nous continuons à dire, que le travailleur ne peut pas être réduit à une " force du travail pas chère », qu'il ne peut être un esclave, comme cela arrive dans les cas de ceux qui sont employés avec divers contrats iniques. Beaucoup de gens demandaient si quelque chose allait changer après ces élections. La question n'est pas de changer quelque chose — tout doit être changé.

* Quelle sera la politique du prochain gouvernement ? Doit-on se réjouir de la fin des frères Kaczynski ou craindre le début de Tusk ?

Boguslaw Zietek : Lors de l'élection présidentielle (en 2005) un sondage a été réalisé parmi les sans domicile vivant dans la gare. Il s'est avéré que c'était Andrzej Olszewski (8) qui jouissait chez eux de la plus grande popularité. Cela indique que nous continuons à voter pour des illusions et non en fonction de nos intérêts. Ceux qui ont cru que la Plate-forme civique (PO, ultra-libérale) allait s'occuper du sort de la majorité de la population vont vite déchanter. Pour la majorité de la société ce gouvernement sera un désastre. Mais il en est ainsi toujours lorsque les gens s'orientent en fonction de leurs illusions et non de leurs intérêts.

* Quelles sont les illusions qui ont poussé au choix de la Plate-forme civique (PO) ?

Boguslaw Zietek : Elle a été capable de faire croire aux gens qu'elle s'occuperait de leur sort. Les solutions concrètes, antisociales, qu'elle propose ont été mises au second plan dans sa campagne. Et il s'agit là, je le rappelle, des impôts injustes, d'une politique antisociale en ce qui concerne les droits des salariés et de la privatisation, qui comme le montre la pratique, est une catastrophe.

Ce gouvernement mènera la société vers un désastre. On peut en être certain, car ce n'est pas un gouvernement nouveau. Il s'agit de ceux qui ont participé au pouvoir au cours des 18 dernières années et on a pu voir les effets de l'idéologie qu'ils représentent.

* Ils disent que non et qu'il n'y a pas d'autre solution que le marché.

Boguslaw Zietek : Ils devraient parfois sortir de leurs limousines, laisser les gardes du corps et regarder quels sont les effets de leur politique. La seule différence avec Kaczynski et son peu glorieux " fous le camp, gueux ! », c'est que les gardes du corps n'auraient jamais laissé un " gueux » les approcher d'aussi près.

* Faut-il croire à une privatisation rapide des charbonnages annoncée par PO ?

Boguslaw Zietek : Ils vont privatiser non seulement les mines, car la seule chose que PO peut proposer c'est la privatisation rapide de tout. Face à ce gouvernement il y aura rapidement de nouveaux conflits sociaux violents. Si après les expériences de ces dernières années quelqu'un croit encore que la privatisation est la seule solution pour résoudre les problèmes, que c'est le remède à tous les maux, c'est qu'il est simplement bête. Des " bienfaits » de la privatisation témoignent les entreprises fermées et vides, la situation de gens qui vivent dans les logements et les immeubles des entreprises vendues pour rien. ce sont des millions de gens qui sont victimes de la doctrine néolibérale de la privatisation de tout, à tout prix.

* Peut-on attirer vers le PPP une partie des électeurs qui ont voté cette fois-ci pour Gauche et Démocrates (LiD) ?

Boguslaw Zietek : Il n'y a pas de grandes chances pour cela à mon avis. Le regroupement qui a pris pour nom Gauche et Démocrates est en réalité un groupe libéral du centre et il n'emploie le nom de " gauche » que pour tromper les gens. Mais la majorité de ses électeurs le savent. La majorité de ceux qui votent pour le LiD s'est laissée convaincre que le vote pour le moindre mal n'est pas un mal. Seulement la réalisation conséquente d'un tel principe ce n'est pas le vote en faveur du LiD mais… en faveur de PO. LiD n'a pas caché son aspiration à réaliser un accord politique avec la Plate-forme civique. Parmi les chefs du LiD le cours libéral de cette formation est parfaitement accepté. L'électorat social dans sa grande majorité est resté auprès du PiS, et la grande majorité de cet électorat ne participe pas aux élections. Mais cela ne signifie pas qu'ils n'ont pas besoin d'une représentation politique. Ils en ont besoin, mais peu d'entre eux connaissent le PPP. C'est pour cette raison que les médias ont si peur de nous. C'est pour cela qu'ils ne parlent pas de nous et qu'ils ne veulent pas nous permettre d'atteindre la conscience de ces gens. Heureusement le monde existe en dehors de la TV et même si c'est beaucoup plus difficile, nous parviendrons à atteindre ces gens, en construisant une formation de gauche là où elle devrait exister de manière naturelle : dans les entreprises et dans les rues.

* Quelle avenir pour le PPP ?

Boguslaw Zietek : Nous allons poursuivre. Nous continuerons à construire par en bas un mouvement de résistance à l'exploitation, à la faim, à la misère et à l'exclusion. Comme nous l'avons fait jusque-là, nous atteindrons la jeunesse en soulevant — ce que les autres partis ne font pas — la question des bas salaires, des conditions de travail de plus en plus difficiles, qui touchent en premier lieu justement les jeunes. Car ce sont eux surtout qui ne peuvent espérer une embauche avec un contrat de travail et c'est à eux qu'on offre des sous-contrats qui n'accordent aucun droit. Et cela ne concerne pas les seuls ouvriers ou les caissières des super- et hypermarchés. Pour ces jeunes, qui ont la chance de pouvoir fuir vers l'Occident, il n'est pas acceptable de devenir des esclaves contemporains. Pas seulement pour des raisons matérielles, mais aussi pour des raisons psychologiques.

Nous allons faire plus d'actions comme nos mobilisations à Wroclaw ou à Lodz contre les pratiques des entreprises telles qu'Impel (9) et les agences de location de la main- d'œuvre temporaire. Tous ceux qui sont socialement actifs viendrons tôt ou tard au PPP. Et c'est le meilleur moyen de construire un parti, car les gens savent pourquoi ils veulent s'y engager.

Résultats des élections législatives (Diète) du 19 octobre 2007

Parti polonais du travail (PPP) voix : 160.476 0,99% 0 élus

Gauche et démocrates (LiD) voix : 2.122.981 13,15% 53 élus

Parti paysan polonais (PSL) voix : 1.437.638 8,91% 31 élus

Parti des Femmes voix : 45.121 0,28% 0 élus

Plate-forme civique (PO) voix : 6.701.010 41,51% 209 élus

Loi et Justice (PiS) voix : 5.183.477 32,11% 166 élus

Autodéfense (Samoobrona) voix : 247 335 1,53% 0 élus

Autodéfense patriotique voix : 2.531 0,02% 0 élus

Ligue des familles polonaises (LPR) 209.171 1,30% 0 élus

Minorité allemande voix : 32.462 0,20% 1 élus

Exprimés total voix : 16.142.202 100,00% 460 élus

Exprimés en % des inscrits voix : 16.142.202 52,72%

Inscrits 30.615.471 100,00%

* Boguslaw Zietek (43 ans) a commencé le militantisme au sein de l'opposition à la dictature du général Jaruzelski, qui après avoir écrasé la révolution polonaise de 1980-1981, a créé les conditions de la restauration du capitalisme. En 1989 il dirigeait la grève de ZZPB à Zawiercie, puis, en 1994, la plus grande grève d'occupation de l'histoire de la sidérurgie polonaise, à Huta Katowice. Cofondateur de la Confédération des syndicats libres " Sierpien 80 » (" Août 80 »), qu'il préside depuis septembre 2005. A partir de 2001 ce syndicat a commencé la construction d'une représentation politique des travailleurs, le Parti polonais du travail (PPP).

notes
1. Loi et Liberté (PiS) a été fondé en 2001, alors que la droite issue de Solidarité avait perdu toute popularité après cinq ans de politique gouvernementale néolibérale. Après l'échec électoral de l'Action électorale Solidarité (AWS) en 2001 (5,6 % des voix et pas d'élus, car le minimum exigé des coalitions était de 8 %), beaucoup de ses membres ont rejoint le PiS, qui s'est renforcé au fur et à mesure que le gouvernement de la social-démocratie menait une politique néolibérale. En 2005 le candidat du PiS, Lech Kaczynski, a remporté l'élection présidentielle et son frère jumeau, Jaroslaw, est devenu premier ministre après que le PiS eût gagné les législatives, un mois plus tard.

2. Gauche et Démocrates (LiD) est la coalition de l'Alliance de la gauche démocratique (SLD, au gouvernement jusqu'en 2005), de la Social-démocratie polonaise (SDPL, scission de la SLD en 2004, au gouvernement jusqu'en 2005), du Parti démocrate (néolibéraux modernistes de l'Union de la liberté, venant de Solidarité) et de l'Union du travail (gauche libérale). Après leur échecs électoraux en 2005 — SDPL, UP et PD n'ont pas eu d'élus et la SLD, force gouvernementale sortante, n'avait obtenu que 11,31 % et 51 sièges et ne fut pas capable de présenter un candidat présidentiel — la gauche néolibérale post-stalinienne et les néolibéraux de la tradition oppositionnelle anti-stalinienne se sont regroupés au sein du LiD.

3. L'Autodéfense fut d'abord un mouvement radical de paysans moyens, endettés, poussés à la faillite par la thérapie de choc néolibérale. Son dirigeant, Andrzej Lepper, a fondé en 1992 un parti du même nom, qui parvint à dépasser la barre de 5 % en 2001. Entré au gouvernement des frères Kaczynski en 2005, le parti a sombré dans la corruption et les affaires de mœurs.

4. Ligue des familles polonaises (LPR), organisation d'extrême droite dirigée par Roman Giertych qui avait d'abord mis sur pied le groupe fascisant Jeunesse Pan-polonaise. Il est intéressant de noter que le père de Roman, Maciej Giertych, député européen de la LPR, avait soutenu l'état de guerre en 1981 et fut de 1986 à 1989 membre du Conseil consultatif auprès du général Wojciech Jaruzelski et critiquait l'opposition antibureaucratique pour son caractère " antipolonais ».

5. L'Agence de presse PAP rapportait le 16 octobre 2007 : " La Commission étatique électorale (PKW) appelle les médias publiques à respecter le principe de l'égalité des chances des candidats et des groupements qui se présentent aux élections. Selon son secrétaire, Kazimierz Czaplicki, les derniers débats télévisés montrent que ces chances ne sont pas égales. (…) Czaplicki a souligné qu'il y a sept comités électoraux qui ont enregistré des listes dans l'ensemble des circonscriptions électorales, mais que dans la conscience sociale seuls six d'entre eux existent. A son avis, le septième, le Parti polonais du travail, est écarté, par exemple dans les sondages. »

6. Piotr Ikonowicz, ancien oppositionnel de gauche, fondateur du Parti socialiste polonais (PPS) en 1987, puis du PPS-Révolution démocratique, député du PPS (1993-2001), candidat du PPS à la présidence de la république en 2000 (38 672 voix, soit 0,22 %), exclu du PPS et fondateur de la Nouvelle gauche (NL) en 2003, a pris la tête de la liste de l'Autodéfense à Varsovie lors de ces élections, dans une surprenante alliance contre nature.

7. La Plate-forme civique (PO) a été créée en janvier 2001, alors que le gouvernement de droite de l'Action électorale Solidarité (AWS) perdait tout soutien. Il s'agit d'une formation ultra-libérale, regroupant l'aile droite chrétienne démocrate de l'ancienne Union de la liberté et le courant le plus néolibéral de l'AWS. Aux législatives de 2001 la PO a obtenu 12,68 % des voix, en 2005 24,14 % et en 2007 elle a remporté les législatives. Son leader, Donald Tusk, actuel premier ministre, a commencé son activité politique dans l'opposition antibureaucratique au sein des Comités étudiants de solidarité (SKS). Il fut candidat lors de la présidentielle de 2005, obtenant 36,33 % des voix au premier tour et 45,96 % au second.

8. Andrzej Olszewski, footballeur, gardien de but

9. Le groupe Impel, fondé en 1990, spécialisé dans les services aux entreprises (police privée, sécurité, nettoyage, etc.), est réputé pour le non-respect des droits des travailleurs. Ses groupes de choc ont brutalement pacifié la grève d'occupation dans l'usine de câbles d'Ozarow (privatisée au profit d'un concurrent puis liquidée par son nouveau propriétaire). Le 19 avril 2007, à l'initiative du Comité de soutien et de défense des travailleurs réprimés (KPiORP), avec le soutien du syndicat " Août 80 » et du PPP, une grande manifestation contre le non-respect des droits des travailleurs a eu lieu à Wroclaw devant le siège d'Impel.

traducteur
Traduit du polonais par JM

Inprecor a besoin de vous !

Notre revue est en déficit. Pour boucler notre budget en 2024, nous avons besoin de 100 abonnements supplémentaires.

Abonnement de soutien
79 €

France, Europe, Afrique
55 €

Toutes destinations
71 €

- de 25 ans et chômeurs
6 mois / 20 €