Succès de la gauche révolutionnaire

par Tassos Anastassiadis
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En Grèce, sur fond de mobilisations ouvrières, jeunes, antiracistes, se pose de plus en plus la question de l'alternative politique. Le 31 janvier, la gauche anticapitaliste a fait salle comble à Athènes (plus de 2000 personnes) à l'appel de dix organisations révolutionnaires et avec le programme affiché : " Après la révolte, la gauche anticapitaliste face à la crise ».

Meeting historique : après tant d'années de sectarisme, les événements poussent à l'unité une gauche qui est depuis longtemps au cœur des mobilisations, comme on l'a vu lors de la révolte de décembre 2008, mais qui restait jusqu'alors peu visible au plan politique national. Meeting enthousiaste, posant les questions de l'heure : après décembre, comment continuer; que faire aux élections européennes; quelle place face aux partis de gauche englués dans le système bourgeois, quelle structuration locale ? Si du chemin reste à accomplir (unité d'action à gauche, place des femmes à la direction...), on peut le dire, surtout à ceux qui en doutaient : la révolte de décembre (mais aussi le processus NPA, le message LCR-NPA ayant éte acclamé) a poussé à ce regroupement, qui a décidé de prochaines étapes (assemblée de délégués locaux).■