Gidéon Levy, Gaza — <i>Articles pour Haaretz</i>, 2006-2009, Éditions La fabrique, Paris 2009, 239 pages, 14 euros
L'auteur nous rappelle que le retrait de Gaza n'était pas la fin de l'occupation — " Le geôlier était sorti de prison et désormais, il la verrouillait de l'extérieur » — et que pour la première fois, après la victoire du Hamas, il y eut un " Boycott international d'un pays occupé et non de l'occupant ».
Gidéon Levy tend un miroir glaçant à l'effarante indifférence des Israélien-ne-s et analyse les mots qui " servent à justifier, rendre casher, purifier, polir, blanchir. Ils peuvent aussi amplifier, enflammer, galvaniser, inciter, entraîner, stimuler, aiguillonner et encourager — tout cela en respectant les conventions ».
De l'autre côté de la Méditerranée, des crimes de guerre déniés au nom de la " lutte contre le terrorisme », car chacun sait que le terrorisme d'État n'en est pas un ! ■