1. Nous répudions les actions répressives du régime de facto, qui poursuit les violations des droits humains, impose des couvre-feux illégaux, détruit les maisons, emprisonne arbitrairement des personnes y compris des mineurs, emploie des tortures physiques et psychologiques, utilise des armes à feu pour disperser les manifestations pacifiques, harcèle et sabote de manière permanente les moyens de communication indépendants.
2. Nous exigeons la libération immédiate des 13 personnes qui ont été condamnées illégalement par les organes de la justice du pays dans le but d'intimider les membres de la Résistance.
3. Nous dénonçons l'expulsion violente des militantes et des militants de la Résistance qui se trouvaient aux alentours de l'ambassade du Brésil à l'aube du mardi 22 septembre. Les militaires et les policiers ont détruit à cette occasion des biens publics et privés. Ces actes ont été imputés aux membres de la Résistance.
4. Nous exigeons l'arrêt du harcèlement et des attaques contre les personnes se trouvant dans l'ambassade du Brésil. Diverses armes de guerre, y compris des appareils de haute technologie émettant des ondes ultra-soniques et chimiques neurotoxiques, pouvant contenir des éléments radioactifs, tel le césium 132, ont été employées contre eux.
5. Nous reconnaissons les initiatives de nos camarades dans tout le pays, défiant chaque jour la répression et le couvre-feu par des actes de désobéissance civique qui démontrent la dignité irrépressible du peuple.
6. Nous réitérons la position du Front national de résistance contre le coup d'État qui exige la restauration du président légitime Manuel Zelaya Rosales, la condamnation de ceux qui violent les droits humains et l'installation de l'Assemblée nationale constituante démocratique et populaire.
Ici, au 90e jour de lutte, personne ne se rend !