L’une des idées les plus répandues [en Argentine] ces derniers temps est qu’avec le sauvetage par Trump du gouvernement Milei, l’Argentine est devenue une colonie des Etats-Unis. Certains faits semblent corroborer cette affirmation.
Tout d’abord, le Trésor américain intervient ouvertement en Argentine, sur le marché des changes et dans la politique monétaire, reléguant la BCRA (Banque Centrale de République Argentine) au second plan. [En effet, un échange – swap – de 20 milliards de dollars entre les Etats-Unis et l’Argentine – les 9,15 et 16 octobre – devait permettre d’enrayer la chute du peso argentin, dont une dévaluation encore plus forte face au dollar aurait des effets sur l’inflation par le biais des biens importés. Le 21 octobre, la Maison Blanche promettait un nouveau paquet de 20 milliards de dollars à condition que Javier Milei (en fonction depuis décembre 2023) et son parti La Libertad Avanza (LLA) gagne – en alliance avec des forces représentées par Maurizio Macri de PRO-Propuesta Republicana et le Parti radical (UCR) – les élections législatives du 26 octobre. Elles doivent renouveler 127 sièges de la Chambre des député·e·s et 24 sièges du Sénat. Autrement dit, un chantage politique. Voir ci-dessous les résultats des élections partielles. Réd. A l’Encontre]
Ensuite, il y a les nombreuses conditions économiques, politiques et géopolitiques qui, selon les spéculations, accompagneraient le sauvetage de Milei. Parmi celles-ci, il y a des pressions pour que le gouvernement argentin accorde des avantages aux investisseurs états-uniens dans les secteurs minier, gazier et pétrolier. Une autre revendication est que les laboratoires argentins paient les brevets des laboratoires des Etats-Unis. Sur le plan politique, Washington et le FMI exigent un «accord de gouvernance» entre LLA, le PRO, l’UCR, les député·e·s et les gouverneurs «péronistes-pelucas» [gouverneurs péronistes qui collaborent toutefois avec le pouvoir] afin de faire avancer les réformes du travail et de la fiscalité et de renforcer la gouvernance bourgeoise.
Plus stratégiquement, sur le plan géopolitique, les Etats-Unis demandent à l’Argentine de réduire ses liens avec la Chine. C’est pourquoi le Financial Timesparle du «désir du président Donald Trump d’expulser la Chine d’Amérique latine, une région qu’il considère comme la sphère d’influence légitime des États-Unis. Au cours des deux dernières décennies, la Chine a considérablement développé son commerce et ses investissements dans l’«arrière-cour» de Washington, tandis que les administrations successives détournaient le regard» (Infobae, 15/10/2025). Tout cela couronné par la prétention de Trump de dicter aux Argentins pour quels candidats ils devront voter à partir de maintenant, sous la menace de couper ««l’aide généreuse» des Etats-Unis.
C’est pourquoi le péronisme (sous le logo Fuerza Patria) relance le slogan-dilemme «Braden ou Perón». A Buenos Aires, des affiches sont apparues avec Axel Kicillof – le dirigeant péroniste – sur fond de drapeau argentin contre Javier Milei sur fond de drapeau américain. «Patrie oui, colonie non», pour la «libération nationale». C’est l’idée d’une seconde indépendance, conçue comme une revendication de la démocratie bourgeoise dans le domaine des relations internationales.
Dans ce qui suit, nous présentons une approche différente. En substance, nous soutenons que, même s’il y a une recrudescence de la dépendance de l’Argentine vis-à-vis des Etats-Unis, celle-ci doit être distinguée de ce qui a été, historiquement, la domination coloniale.
Colonie ou pays dépendant ?
L’argumentation que nous défendons part de la distinction entre une colonie et un pays dépendant. En résumé, la relation coloniale se définit comme la domination des pays arriérés par les puissances, par le biais de la violence et de l’occupation du territoire. Cela signifie que la répression s’exerce sur l’ensemble de la population indigène et peut aller jusqu’au génocide (comme c’est le cas actuellement en Palestine, massacrée par le colonialisme sioniste). Il en résulte une relation d’exploitation, structurée autour du pillage, de la spoliation et de la coercition extra-économique sur le pays dominé.
Un pays dépendant, en revanche, a droit à son propre gouvernement et à son propre Etat, et c’est à partir de cette position qu’il est soumis à des pressions, des conditionnements ou des menaces directes. Celles-ci s’appuient sur le pouvoir économique du capital le plus internationalisé et le plus puissant, et sur ses Etats. L’exploitation est de classe – le travail est exploité par le capital – et se fait par voie économique (le travailleur est «libre» de vendre sa force de travail).
Pour l’expliquer à l’aide apportée par les États-Unis à Javier Milei, si l’Argentine était une colonie des Etats-Unis, cette «aide» serait imposée sans autre forme de procès par la violence politique directe. C’est le type de domination qui a été évoqué ces derniers temps par Trump, comme une menace; par exemple, en ce qui concerne le Panama et le Venezuela (dans ce dernier cas, avec des attaques et des assassinats effectifs). L’intervention de Trump en Argentine, en revanche, suit les schémas propres à la relation de dépendance d’un pays arriérés et en crise, mais politiquement indépendant (sur le plan formel). C’est le gouvernement argentin lui-même qui a demandé l’intervention des États-Unis, avec le soutien, ou le consentement, d’une grande partie de la classe dirigeante du pays. Le conditionnement s’opère par le biais de swaps et de crédits, qui reflètent la puissance économique des Etats-Unis, incomparablement supérieure à celle du capitalisme argentin. Il ne s’impose pas par la voie militaire. Même la menace – «si vous ne votez pas comme nous le souhaitons, nous n’aiderons plus Milei» – laisse ouverte la possibilité que l’intervention soit écartée par le vote populaire. Une variante qui est étrangère à la relation coloniale.
Un autre exemple est fourni par le prêt accordé par les Etats-Unis au Mexique en 1995 – crise dite de la tequila (une eau-de-vie mexicaine) déclenchée par une fuite massive de capitaux liquides, avec brusque dévaluation du peso mexicain (dès décembre 1994). Lors de cette crise, le Trésor des Etats-Unis a apporté 20 milliards de dollars, et avec les décaissements du FMI et d’autres organismes, le montant total a atteint 50 milliards de dollars. En contrepartie, le Mexique a dû adopter des politiques «orthodoxes»: la TVA est passée de 5 à 10%; la politique de change a été assouplie; le gouvernement mexicain a donné en garantie des prêts accordés des revenus de Pemex (la compagnie pétrolière nationale). De plus, les dettes des banques ont été nationalisées. Parallèlement, des milliers d’entreprises ont fait faillite et les salaires ont baissé. Mais tout cela s’est produit sans que le Mexique cesse d’être un pays formellement souverain, c’est-à-dire qu’il n’est pas devenu une colonie des Etats-Unis.
Nous soulignons que la libération nationale – rupture avec la relation coloniale et droit de former son propre gouvernement – ne remet pas en cause, en principe, le mode de production capitaliste. L’Amérique latine a obtenu son indépendance de l’Espagne et du Portugal dans le cadre d’un capitalisme naissant. L’Afrique et l’Asie ont accédé à l’indépendance au XXe siècle, dans la plupart des cas sans affecter les relations capitalistes (l’exception la plus importante étant la Chine, de 1948 jusqu’au début des années 1980). En Europe également, certains pays ont accédé à l’autodétermination nationale sans passer par des révolutions socialistes ou prolétariennes. La Norvège, par exemple, s’est séparée de la Suède au début du XXe siècle [en juin 1905, la séparation avec la Suède a été enregistrée par un référendum appuyé par 99,95% des voix. La Suède l’a reconnue par un traité adopté en octobre 1905]. Un cas cité par Lénine comme preuve que le droit formel à l’autonomie gouvernementale est réalisable dans le capitalisme.
C’est pourquoi la lutte pour la libération nationale tend à rassembler tous les secteurs sociaux du pays opprimé (à l’exception des agents et des collaborateurs de la puissance occupante). C’est un trait démocratique et pour l’égalité des droits entre les nations. Toutefois, ce droit n’élimine pas la pression et l’ingérence de fait du capital internationalisé sur le pays dépendant.
Avant de conclure sur ce point, précisons qu’il existe des formes d’intervention politico-militaire des puissances capitalistes qui n’ont pas pour but d’établir une colonie, mais de réaliser des objectifs contre-révolutionnaires ou réactionnaires, comme le renversement de gouvernements de gauche ou populistes. En général, ces interventions sont menées avec la collaboration d’au moins une partie importante des classes dominantes locales. Un exemple en est la participation de Washington au coup d’Etat de Pinochet au Chili en septembre 1973. Un autre exemple est l’action des «contras» au Nicaragua [de 1980 à 1990], ainsi que la tentative, échouée, d’invasion de Cuba, à la Baie des Cochons [avril 1961], par des exilés cubains soutenus par les Etats-Unis. Un autre cas est l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis et d’autres puissances en 2003. Ce sont des agressions impérialistes terribles, mais cela ne signifie pas que le Chili, le Nicaragua et l’Irak soient des colonies.
La grève des investissements
Depuis des décennies, l’une des formes les plus directes de pression exercée sur les pays dépendants est la menace d’une grève des investissements. Les capitalistes et les dirigeants des puissances impérialistes avertissent les gouvernements des pays en développement qu’ils ne recevront pas d’investissements tant qu’ils n’auront pas garanti les conditions qu’ils jugent propices au développement de l’exploitation capitaliste. Parmi celles-ci, ils exigent la sécurité de la propriété privée, des règles fiscales ou du travail qui ne menacent pas la rentabilité et la continuité des affaires, la liberté de transfert des bénéfices, des tribunaux internationaux pour régler les conflits [entre une firme ou une institution étatique] avec les gouvernements des pays dépendants.
Un exemple récent. Barry Bennett [Bennett a été un conseiller important de Trump dans sa campagne électorale de 2016 ; il conseille des entreprises états-uniennes] de la firme de conseil Tactic Global, cherche à servir d’intermédiaire pour les investisseurs et les entreprises des Etats-Unis dans les pays. Bennett s’est récemment rendu en Argentine. Il a rencontré des députés et des gouverneurs qui ont été les alliés de LLA et leur a fait passer le message suivant: «Vous avez tout intérêt à coopérer avec Milei, car cela permettra à votre province de bénéficier des investissements de notre pays» (voir Jorge Lliotti, La Nación, 12/10/2025). Une autre forme de pression passe par les taux d’intérêt élevés (le «risque pays») exigés pour prêter à un pays dépendant et endetté.
Mais il ne s’agit pas seulement des menaces des capitaux étrangers. Le capital local, argentin ici, joue également un rôle. Par exemple, la fuite des capitaux est une autre forme que prend la grève des investissements. Elle est largement orchestrée par les capitalistes et les bénéficiaires de revenus du pays dépendant. Les exigences de ces secteurs sont, à leur tour, similaires à celles formulées par le capital mondialisé. En effet, au-delà des disputes autour du «partage du gâteau», il existe une fraternité de classe entre le capital national du pays dépendant et le capital étranger. Ce n’est donc pas un hasard si la Société Rurale (Sociedad Rural), l’Union industrielle argentine (UIA), la Confédération argentine des entreprises moyennes (Confederación Argentina de la Mediana Empresa-CAME), le congrès de l’IDEA (Instituto para el Desarrollo Empresarial de la Argentina), l’Association des banques argentines, pour ne citer que quelques institutions patronales, n’ont pas dit un mot contre «l’attaque contre la souveraineté argentine» lancée par Trump.
Plus généralement, il ne faut pas perdre de vue que, même si elle agit en tant que partenaire subordonné, la classe capitaliste des pays dépendants et arriérés, comme l’Argentine, n’est pas une marionnette de Washington ou du FMI. Elle n’est pas un simple intermédiaire (qui perçoit des commissions et des pots-de-vin) du capital étranger ou mondialisé. Son pouvoir de négociation repose sur l’exploitation de «sa» classe ouvrière. En d’autres termes, elle a son propre poids et tente d’agir selon ses intérêts. Par exemple, les producteurs argentins de soja et de maïs ne vont pas cesser de conclure des affaires avec la Chine parce que Trump et les républicains aux Etats-Unis le demandent. Autre exemple: la décision de poursuivre la sortie de capitaux d’Argentine dans les jours qui ont suivi l’annonce du swap [de 20 milliards de dollars], contrairement à ce qu’espérait Scoot Bessent [qui est à la tête du Trésor des Etats-Unis et qui fut, antérieurement, à la tête d’un fonds spéculatif] ne peut s’expliquer par la thèse «ce sont des marionnettes de l’impérialisme». Même les rapports de force entre les puissances – la Chine menace l’hégémonie américaine – ouvrent des espaces de négociation et de marchandage pour les factions de la bourgeoisie les plus nationalo-centrées.
Le nationalisme bourgeois étatiste et la souveraineté
Compte tenu de l’internationalisation des économies capitalistes, il y a de moins en moins de chances qu’un pays en retard se développe «en interne» sur le plan capitaliste. Dans les années 1920, le dirigeant bolchevique Boukharine spéculait sur le fait que la Russie pourrait se développer sans tenir compte du marché mondial. Trotsky lui répondit, à juste titre, que cela revenait à vouloir se passer du froid de l’hiver moscovite. Il y a 100 ans, il était impossible de développer le socialisme national à l’intérieur de la Russie. Aujourd’hui, il y a encore moins de chances de développer le capitalisme (ou le socialisme) dans un seul pays autarcique. C’est pourquoi la revendication de rompre avec l’ingérence et la pression du capital internationalisé n’est concevable que comme slogan et programme anticapitaliste, socialiste. C’est en ce sens que le débat sur la question de savoir si l’Argentine est une colonie ou un pays dépendant est pertinent. Ce n’est pas une question de sémantique, mais de contenu, liée aux relations sociales de production dominantes.
C’est également la clé pour comprendre les contradictions et les impossibilités auxquelles sont confrontés les projets de libération nationale bourgeois ou petits-bourgeois. Il ne s’agit pas de dire qu’ils sont «inconséquents» ou «lâches» (comme les accuse une certaine gauche nationale-trotskiste), mais d’une impossibilité de classe: rompre avec la dépendance, c’est lutter pour le socialisme internationaliste. Cela n’est pas concevable comme stricte tâche nationale. C’est la cause ultime de l’incapacité du nationalisme bourgeois ou petit-bourgeois à présenter une alternative de fond, que ce soit en Argentine ou dans d’autres pays arriérés et dépendants.
Pour citer des exemples latino-américains de ces dernières années, nous nous souvenons des échecs des nationalismes bourgeois-étatistes en Bolivie, au Nicaragua et au Venezuela. Nous nous souvenons également de l’impasse dans laquelle s’est retrouvé l’Etat bureaucratique cubain (que certains considèrent comme «socialiste» ou «prolétarien»). Aucun de ces régimes n’a pu faire abstraction du marché mondial. Même les millions d’émigrant·e·s vénézuéliens, cubains et nicaraguayens sont une expression du caractère international que devra revêtir la lutte pour la libération de l’exploitation et de l’oppression. Cette dépendance est visible même sur le plan purement économique. Il suffit de penser à l’importance que revêt l’envoi de fonds par les émigrants vers leur pays d’origine (dans certains pays d’Amérique centrale, ils représentent plus de 25% du PIB).
L’Argentine n’a pas pu avancer sur la voie tant proclamée de la «libération nationale», que ce soit sous les gouvernements de Cristina Fernández de Kirchner [première dame de 2003 à 2007, son mari Nestor Kirchner fut alors président; elle lui succède à la présidence de la République de décembre 2007 à décembre 2015; actuellement elle est en résidence surveillée sous l’effet de diverses accusations] ou d’Alberto Fernández [président de la Nation de décembre 2019 à décembre 2023]. Avec une économie marquée par des déficits courants en hausse, par une demande soutenue sous l’effet un déficit budgétaire de plus en plus difficile à financer, par une inflation incontrôlée, et de faibles investissements dans la technologie et les infrastructures, ne pouvait que connaître la stagnation, une crise monétaire et une nouvelle fuite des capitaux. C’est ainsi qu’a été créé le contexte propice à l’imposition des programmes de l’extrême droite de Javier Milei, de l’establishment économique et médiatique et des organismes internationaux. Comme l’ont souligné les post-keynésiens, les politiques du keynésianisme bâtard – invariablement présentées comme progressistes – débouchent sur des crises qui légitiment les discours de la droite et de l’extrême droite aux yeux des masses.
Mais il y a aussi les concessions que, encore et encore, le nationalisme bourgeois fait à la logique du capital mondialisé. Après tout, en Argentine, le programme le plus étendu de privatisations et de promotion du marché a été mené à bien dans les années 1990 par le Mouvement national justicialiste (péroniste), avec le soutien d’une grande partie de l’ancien courant militant «pour la libération nationale» des années 1970. C’était l’époque des «relations charnelles» proclamées avec le grand pays du nord (Etats-Unis). Et sans aller aussi loin: les gouvernements qui se réclament du nationalisme émettent, ou ont émis, des titres de créance soumis aux tribunaux de New York ou de Londres. Ils ont accordé des concessions à des compagnies pétrolières étasuniennes avec des clauses qui n’ont pas été rendues publiques. Et leurs politiciens et dirigeants se sont imbriqués dans les circuits du capital financier international pour blanchir l’argent provenant du pillage des caisses publiques. De quelle «libération nationale» parlent-ils? A cela s’ajoutent les gouverneurs et les parlementaires, également issus du «camp national», qui, ces deux dernières années, ont facilité ou soutenu les mesures de Milei au Parlement.
Pour conclure
Mettre fin à la dépendance et à la domination du capital mondialisé n’est possible qu’en mettant fin au capitalisme. L’émancipation de la domination du capital est socialiste et authentiquement internationaliste. C’est là le fossé idéologique et politique qui sépare une orientation puisant dans une approche marxiste des idéologies bourgeoises et bureaucratiques nationalistes.
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Elections partielles: la victoire des forces «libertariennes»
Les résultats quasi définitifs des élections partielles du 26 octobre sont les suivants (avec un taux de participation de 67,85%). La victoire des forces représentées par Javier Milei dément de nombreux sondages. Milei a été de suite encensé par Donald Trump. Le courant péroniste (Fuerza Patria) marque une fois de plus le pas dans cette période.
Nous reviendrons sur l’analyse de ces élections à replacer dans le contexte de l’Amérique du Sud et centrale. (Réd. A l’Encontre)
Chambre des députés
LLA (Libertad Avanza): 40,65%; 9.341.798 suffrages
Fuerza Patria/Peronisme: 31,7%; 7.284.477
Provincias Unidas (fédéralistes): 7,01%, 1.611.688
Frente de Izquierda Unidad: 3,9%, 896.907 (avec 9,11% dans la Capitale fédérale)
UCR (Parti radical): 1,1%, 244.114
MAS, Politica Obrera, Socialista, Communista: 0,7%,167.025
Les résultats au Sénat sont les suivants:
LLA: 42,1%; 2.192.740 suffrages
Fuerza Patria: 36,89; 1.923.687
Provinciales: 9,3%; 484.371
FIT: 3,3%; 172.783
MAS: 1.4%; 74.852
UCR: 0,3%; 15.816
En nombre de sièges, la situation de la Chambre des députés – dans laquelle LLA a fortement progressé, sans atteindre la majorité avec ses alliés – est la suivante, sur un total de 257 sièges:
Fuerza Patria-Alliés: 96 sièges (-2)
LLA-Alliés: 93 sièges (+56)
Provincias Unidas-Alliés: 17 (0)
Pro:14 (-21)
FIT: 4 (-1)
UCR: 3 (-11)
Au Sénat la répartition est dorénavant la suivante sur un total de 72 sièges:
Fuerza Patria-Alliés: 26 sièges (-8)
LLA-Alliés: 19 sièges (+13)
Provincias Unidas-Alliés: 17 (0)
Pro: 5 (-2)
FIT: 0 (0)
UCR: 10 (-4)