A MANCA s’oppose radicalement au Plan Territorial de Prévention et de Gestion des Déchets (PTPGD), que Femu A Corsica tente d’imposer.
L’installation d’incinérateurs et la privatisation totale du circuit du traitement des déchets (ainsi que leur collecte) sont des mesures gravement attentatoires à nos intérêts collectifs. Que ce soit du point de vue des risques sanitaires, de la mainmise des lobbies privés et des appétits de la pègre, ce plan est une agression contre nos conditions de vie.
En sacralisant le TOTALITOURISME en tant qu’horizon indépassable, la majorité territoriale, fait allégeance à un système économique qui a, hélas, amplement fait la démonstration de son effroyable capacité de nuisance.
Nous joignons nos voix à celles et ceux d’Eculugia Sulidaria et du collectif Corsica Pulita qui dénoncent le plan aujourd’hui en discussion dans les travées de l’assemblée de Corse.
L’heure n’est plus aux tergiversations. C’est dans la rue et dans l’unité des forces vives de notre pays, que nous devons dire collectivement non à ce Plan Territorial de Prévention et de Gestion des Déchets (PTPGD).
Des solutions alternatives à l’incinération des déchets existent et sont proposées depuis des lustres. Au-delà de ces moyens pratiques, il convient de mettre un terme aux diktats destructeurs d’une industrie du tourisme ne profitant qu’à une minorité et ce au détriment de nos conditions de vie. Dans l’Europe entière, bien des métropoles comme Barcelone, Venise ou Dubrovnik, territoires victimes des conséquences de la prédation sur-touristique se dressent contre de telles perspectives, manifestent ou amorcent contre cette assignation économique attentatoire à leur survie.
Nous dénonçons également dans ce droit fil, le manque total des tenants du système de la grande distribution en termes de réduction drastique des emballages, phénomène plus que préjudiciable à notre environnement.
Il ne suffira pas de s’opposer ponctuellement aux menées de Femu A Corsica et à tous ceux qui mettent notre pays à l’encan.
Face à la ruine programmée de notre pays, seule une alternative politique tournant résolument le dos à la course démente aux profits, est porteuse d’espoir. On ne réforme pas un système prédateur, on l’élimine en se désaliénant de ce fait.
