Manifestation du 5 juin

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La pluie n'explique pas tout. La manifestation appelée samedi 5 juin par les deux grandes confédérations grecques (GSEE et Adedy) n'a réuni que 6000 personnes à Athènes. Pourtant les mesures s'accumulent : annonce récente de privatisations, provocations sur les retraites qui ne seraient plus baissées de 50% mais " seulement » de 30%...

Le Premier ministre socialiste fait jouer la fibre nationale pour faire passer sans explosion le plan du FMI et de l'UE. Face à cela, les directions syndicales font tout pour éviter les formes de mobilisations résolues qui seules pourraient faire plier le système. Elles programment au mieux une nouvelle grève de 24 heures avant la fin juin, avec comme on l'a vu samedi, le risque évident que cette tactique décourage le mouvement social. ■

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