NON A LA REPRESSION EN NOUVELLE-CALEDONIE !

par
Gérard Jodar, président de l'USTKE. Le parquet général de la cour dÔÇÖappel de Nouméa a requis quinze mois de prison ferme contre lui. Photothèque Rouge/USTKE
Le Groupe révolution socialiste (GRS)1 réclame la libération pure et simple des syndicalistes de l'USTKE (Union syndicale des travailleurs Kanaks et exploités) arrêtés et condamnés en première instance à de lourdes peines d'emprisonnement pour leur action syndicale. Leur seul crime est de s'être portés solidaires des grévistes de la société Air Calédonie eux-mêmes mobilisés contre un licenciement arbitraire.

Cette répression scélérate entre dans le cadre de la criminalisation des mouvements sociaux qui semble être la seule réponse imaginée par le pouvoir aux travailleurs révoltés contre la volonté des capitalistes de leur faire payer la crise de leur système.

Les autorités judiciaires de Nouvelle Calédonie doivent savoir que les peuples des dernières colonies suivent avec une grande attention le sort réservé aux militants syndicaux de Kanaky. Il est évident que la seule mesure d'apaisement possible dans cette affaire c'est la relaxe et la libération immédiate de tous !

Fort de France, le 1er septembre 2009

notes
1. GRS, section antillaise de la IVe Internationale

 

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