* Le potentiel technique global des petites et très petites centrales hydraulique (trois types d'installations de moins de 10MW, moins de 500 kW et moins de 100 kW) n'est pas connu avec précision mais les indications par pays montrent des possibilités très importantes. Le Département de l'Environnement des Philippines, par exemple, estime le potentiel du pays à près de 1300 MW, dont moins de 90 sont exploités (www.aseanenergy.org/pressea/philippines/hydro/current). Le potentiel économique varierait entre 210 et 310 TWh, selon l'AIE. Très importante pour le développement du tiers-monde, cette technologie est complètement sous-utilisée : la demande solvable est insuffisante et le système ne rentre pas dans le schéma de la centralisation du pouvoir et de l'énergie.
* Converti en électricité au moyen d'hydroliennes (sorte d'éoliennes sous-marines), de turbines et de bouées spéciales, notamment, le potentiel énergétique marin au large de l'Écosse (vagues, courants et marées), estimé à près de 80TWh/an, permettait de couvrir les besoins en électricité de toute la région (School of Energy and Electronics, University of Edimbourgh).
* Dans les régions tropicales, la différence de température entre les eaux chaudes de surface et les eaux plus profondes permet de produire de l'électricité selon le principe bien connu des pompes à chaleur, mais à très grande échelle (Ocean Thermal Energy Conversion : OTEC). L'OTEC permettrait de produire tout le courant électrique nécessaire à une île comme Hawaï (Pacific International Center for High Technology Research).