Contrairement au très fumiste Jour d'Après du réalisateur Roland Emmerich, le film Une vérité qui dérange constitue une bonne présentation du changement climatique. La force des images est époustouflante et le commentaire d'une grande qualité scientifique. Ne boudons pas cette production sous prétexte qu'elle est l'œuvre d'un ex-vice-président des USA, ex-candidat à la présidence (contre G.W. Bush), ou parce que le battage médiatique la rendrait idéologiquement suspecte.
Qu'Al Gore ne plaide pas pour des solutions anticapitalistes, qui s'en étonnera ? Au-delà de ses limites politiques évidentes, ce film a le mérite de stimuler une prise de conscience large de l'enjeu majeur du réchauffement de la planète, ce qui ne peut qu'accroître la pression sur les décideurs politiques.